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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 22:14

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Poème pour Fabrice

 

C'était un soir sans lune.

Là-bas, à l'horizon, la mer se déchaînait pour rejoindre le ciel et mêler leurs deux corps en une valse endiablée.

Les étoiles au ciel entrelassaient leurs branches.

Les herbes folles dansaient au rythme de la brise, comme autant de jeunes filles heureuses.

Le vent du Sud avait un air du Nord,

L'orage avançait à reculons avec l'air de quelqu'un qui s'enfuit.

Les éclairs fusaient de toutes parts et offraient au regard un feu d'artifice uniforme.

Tout n'était que puissance.

Les lucioles brillaient de mille feux, incroyable ballet aérien nargant les étoiles.

 

J'avais envie d'une glace.

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 20:15
(Inspiré des poèmes de Rimbaud)

J'ai sauté le ruisseau à pieds joints
L'eau était claire, encore
J'ai couru jusqu'à l'orée du bois
Traversé la forêt
Et les arbres étaient beaux, et la lumière passait
A travers leur rameaux.
J'ai embrassé les herbes folles couvertes de rosée,
Enlacé de mes bras le grand frêne centenaire,
Arraché au vol, une plume au faucon
Le soleil me toisait du haut de sa splendeur.
Le ciel, gigantesque, m'enveloppait toute entière de sa magnificence
Et son oeil bleu suivait chacun de mes mouvements
Je poursuivais ma course au milieu des bois.
Le temps me talonnait de près, tentant en vain de me rattraper.
J'ai couru plus vite.
Jeté mes yeux par-dessus mon épaule



Le temps s'était envolé.



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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 23:11

La misère d'en face


Ils sont là, solitaires, couchés sur les trottoirs

Il ont perdus le goût, délicieux de l'espoir,

Regardez-les mourir, ils ont faim, ils ont froid

A s'en manger les mains, à s'en mordre les doigts.


Regardez-les encore, marcher d'un air hagard

Dans les rues sales des villes où leurs âmes s'égarent

Noyés dans les abîmes de leur vie de déboires

Coeurs malheureux et tristes, ivres de désespoir.


Mais qu'est ce que la misère pour vous qui regardez,

De vos fenêtres immenses aux balconnets fleuris,

De vos maisons luxueuses aux hautes cheminées,

De vos riches quartiers où la misère s'oublie ?


Ils sont morts, et le vent, effacera les traces

De peine et de chagrin d'une existence fugace

il ne restera d'eux qu'un poème monotone

Et leurs âmes mourantes par un matin d'automne.

 

(Ecrit dans le cadre d'un exercice en 3ème)

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  • : "L'écriture est la seule forme parfaite du temps." J.M.G Le Clézio
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